Voyage de César en Amérique du sud

mardi 27 août 2013

Il est temps de rentrer à la maison!

Le 25 août je reviens sur le continent Colombien où je vais passer mes derniers jours de voyage. Quant au blog, sa rédaction se termine ici.

Début septembre je serai de retour en France, un an tout juste après mon départ. C'est pas volontaire du tout, mais seulement voilà, je n'ai presque plus d'argent. Et c'était ma volonté depuis le début de ce voyage: profiter à fond jusqu'au dernier moment, et rentrer juste avant que le compte en banque ne passe dans le rouge.

Évidemment le retour va être mentalement très difficile, et il va me falloir un peu de temps une fois rentré pour redescendre de mon nuage. Ceci-dit, l'Homme s'habitue à tout avec le temps, et j'ai plein d'idées de projets après mon retour qui m'aideront à aller de l'avant.
Aujourd'hui, globalement je suis ni vraiment triste, ni vraiment heureux de rentrer, je dis "globalement" parce que ça dépend des moments. Je suis heureux de retrouver ma terre et les miens, et triste de m’éloigner de mes amis d'ici, et de quitter cette qualité de vie exceptionnelle que j'ai depuis un an.

Nota: En guise de conclusion à ce blog et à ce voyage je rédigerai un ultime article qui sera en fait un retour sur expérience de cette aventure qui s'achève.

Retour à San Andrés.

lundi 26 août 2013

Providencia, plage.

Deux bébés requins péchés par un habitant de l’île :(

Au rocher appelé "la tête de Morgan", tout au nord de Providencia, sur la presqu’île de Santa Catalina. Avec mon amie Laura.

Tour de l’île avec ce petit bout de voiture. J'ai passé mon séjour sur l’île avec un groupe de colombiens, une brésilienne, un français et un allemand. (Les deux conducteurs avec les lunettes de reggaetoneros).

Cette image évoque pour moi un bon souvenir. Avec un groupe d'amis nous sommes allés manger "chez Roland".

Tout le monde sur l’île nous avait parlé de Roland et de son restaurant, donc nous avons décidé d'y faire un tour. C'est un endroit très tranquille avec tables en bois, musique reggae et vue sur la mer. Roland c'est un noir d'environ 2m, rasta et toujours un joint à la bouche. Le gars trop sympa, qui a mis...1h45à nous servir notre plat (chrono en main). Donc effectivement sur le coup on s'impatientait un peu, mais ce souvenir me fait vraiment rire maintenant. Nous avons bu des bières pendant l'attente du service (dont une tournée offerte par Roland, pour l'attente), et c'est tout juste si Roland n'a pas oublié le poisson, qui accompagnait le riz de notre plat. Le gars était tellement nonchalant qu'il s'endormait avant de penser à passer notre commande en cuisine.
Une petite remarque, pour les gens qui ne sont pas patients ou trop à cheval sur la ponctualité, l'amérique du sud en général peut désorienter voire énerver. Mais L’île de Providencia c'est à peine imaginable. Ici rien n'est important, les gens ne connaissent ni l'heure ni le jour ni le mois. Je sais même pas s'il y a une horloge sur l’île.

Pour vous donner une image "cliché" mais assez réaliste de l’île, pour moi c'est l'image que je me fais de la Jamaïque (d'ailleurs pas très loin). Les gens sont presque tous noirs, les gars généralement avec des rastas, beaucoup de gens fument ou font la sieste une grosse partie de la journée, tout le monde écoute du reggae (beaucoup de reggae français d'ailleurs), du gospel dans les églises, et j'ai même entendu deux fois du Francky Vincent (!).

Après ma licence de plongée, je suis allé passer quelques jours sur l’île de Providencia, deuxième plus grande de l'archipel, distante de 4h de San Andrés en catamaran.

Une fois avoir survécu à ces 4h de bateau sur une mer sacrément agitée ( J'ai jamais eu le pied marin...), Providencia est un véritable paradis. Ce petit bout de terre au milieu de nulle part est très peu peuplé, et les locaux sont géniaux. Ici les gens parlent le créole, un mélange d'espagnol et d'anglais. L'isolement de l’île lui permet de ne pas attirer encore trop de touristes.

Je me suis régalé pendant mon (trop) court séjour à Providencia,c'est vraiment un des sites les plus marquants de mon voyage (de par son authenticité, de l'ambiance qui y règne et de par la gentillesse de ses habitants).